Maïwen G. a 16 ans. Après le bac, elle souhaite intégrer Sciences Po et devenir journaliste. Les médias d’information qu’elle consulte sont notamment Le Monde, Brut, et Hugo Décrypte. Cet article a été rédigé par Maïwen dans le cadre d’un atelier d’initiation au journalisme proposé sur le pass Culture, autour d’un spectacle programmé au festival Komidi.Un grand merci aux organisateurs du festival, au comédien et à Maïwen.

Le dimanche 28 avril 2024, la première représentation du spectacle Il a jamais tué personne mon papa a eu lieu au festival Komidi, dans la salle Le Fangourin, à Petite Île.

La pièce Il a jamais tué personne mon papa, écrit par Jean-Louis Fournier et interprété par Christophe de Mareuil, est une pièce forte en émotions et impressionnante à regarder. L’histoire raconte les souvenirs d’un jeune garçon dont le père est docteur et alcoolique. Sur scène, tous les personnages sont joués par Christophe de Mareuil.

Une chorégraphie de l’esprit

Le comédien explique que pour une pièce en solo, il est important de “se concentrer d’abord sur le personnage principal et de bien se mettre dans la peau de celui-ci” et qu’après avoir fait cela, il est “plus facile d’interpréter les autres personnages”. Il nous apprend que pour qu’une pièce en solo soit réussie, le personnage principal doit être le pilier.

Christophe de Mareuil ajoute qu’il doit “d’abord chorégraphier dans son esprit les changements de rôle pour mettre la pièce en place correctement” et pour pouvoir interpréter tous les personnages.

Il explique aussi que le métier de comédien est de transmettre les émotions à travers les pièces jouées et que les émotions sont “la ligne directrice d’une pièce”. La réceptivité du public joue aussi un rôle. “Il faut aussi être sûr de soi sur scène et croire à ce que l’on fait”, raconte Christophe de Mareuil.

“Faire simple, c’est compliqué”

Pour réussir à mémoriser tout le texte, le comédien précise qu’il est “important d’être profondément dedans”, que l’exercice est “particulièrement difficile”. Dans les pièces jouées par plusieurs comédiens, chacun a son texte mais ce n’est presque pas travaillé alors que dans ce cas-ci, retenir le texte, “c’est au moins 50% du travail”.

Pour finir, le comédien explique qu’ayant été lui-même très touché par le roman de Jean-Louis Fournier, Il a jamais tué personne mon papa, il n’a eu aucun souci à faire passer les émotions ni à être convaincant aux yeux des spectateurs. Il ajoute que le romancier écrit d’une façon simple mais que “faire simple, c’est compliqué”.

J’ai ressenti comme un poids sur le coeur pendant le spectacle. J’ai trouvé que l’absence de relation entre le père et le fils était racontée de façon très touchante. J’ai aussi été impressionnée par le pardon du fils envers son père parce qu’il a fini par voir à quel point le monde était difficile pour son père. J’ai été touchée par le fait que le fils soit triste et regrette de ne pas avoir connu son père correctement.

Je recommande à tout le monde de voir la pièce et de lire le livre. Cela m’a donné envie de le lire.

Le pass Culture est un dispositif national qui permet aux jeunes de 15 à 18 ans d’accéder à des expos, des concerts et d’autres offres culturelles autour de chez eux. Pour réserver une de mes offres d’éducation aux médias, rendez-vous sur l’application mobile ou sur le site web du pass Culture.

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